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Les points forts de lundi: Dites son Nom !

Jan 24, 2023

Armita Abbasi (21 ans) est en prison depuis plus de trois mois maintenant. Torturée et violée elle n'a pas pu rencontrer ses avocats. Le lundi 23 janvier, les avocats d'Armita ont démissionné de leur poste d'avocat parce qu'ils n'ont pas pu rencontrer leur cliente. Compte tenu de la situation actuelle, ils affirment que la défendre est presque impossible. Le procès d'Armita aura lieu dans une semaine, alors qu’elle n'a pas d'avocat pour le moment. Sa situation suscite de plus en plus d'inquiétudes.

Les points forts de lundi: Dites son Nom !
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Yeux Ciblés

De nombreuses personnes ont perdu la vue à cause des balles de fusil de chasse alors qu'elles manifestaient pour la cause "Femme, Vie, Liberté". Kosar (Mahbanoo) Khoshnoudikia, athlète, est maintenant l'une d'entre elles. Elle a perdu complètement la vue de son œil gauche. En novembre dernier, le New York Times, se basant sur les rapports des médecins, a indiqué que dans seulement 3 hôpitaux de Téhéran, leurs services avaient reçu au moins 500 manifestants gravement blessés aux yeux. Ghazal Ranjkesh, Elaheh Tavakolian et Farideh Salavati-Pour font partie des nombreuses personnes qui ont perdu la vue d'un ou des deux yeux.


 

Droits des Retraités

Lundi 23 janvier, des retraités du secteur des télécommunications se sont rassemblés dans différentes villes pour protester contre leurs demandes non satisfaites. Ces protestations ont eu lieu dans au moins 10 régions d'Iran.


 

De Nouvelles Mesures de la Part des Pays Européens  : mais pas celles que les Iraniens ont demandées

Josep Borrell a parlé de l'ajout du CGRI à la liste des organisations terroristes de l'Union européenne : "Vous ne pouvez pas dire que je vous considère comme un groupe terroriste parce que je ne vous aime pas. Il faut qu'un tribunal d'un État membre émette une déclaration juridique, une condamnation concrète. Ensuite nous travaillons au niveau européen, mais il faut d'abord qu'il y ait une décision de justice."


James Cleverly, le ministre britannique des Affaires étrangères, a annoncé de nouvelles sanctions à l'encontre du système judiciaire de la République islamique et des bassidjis. Cinq individus militaires et deux organisations liées aux Basij figurent sur cette liste. En conséquence, la Grande-Bretagne a bloqué certains de leurs actifs financiers.


La Suède a également annoncé que 37 nouveaux individus et organisations gouvernementales d'Iran avaient été ajoutés à leur liste de sanctions. L'Union européenne a sanctionné Hamid Sajjadi, le ministre de la jeunesse et des sports de la République islamique, pour avoir fait pression sur les athlètes et les avoir contraints à garder le silence concernant les manifestations.


Par ailleurs, Catherine Colonna, ministre française des affaires étrangères, a indiqué que le Corps des gardiens de la révolution islamique figurait sur la liste des sanctions depuis 2010 en raison du "développement d'armes de destruction massive". Les nouvelles sanctions, telles que l'inscription du CGRI sur la liste des organisations terroristes, sont fondées sur des "violations des droits de l'Homme". Selon Mme Colonna, bien qu'il s'agisse d'une question qui doit être abordée, cela prend du temps et ne peut se faire immédiatement.


 

Lundi, l'agence de presse Mizan, affiliée au pouvoir judiciaire du régime, a rapporté que la demande d'appel de Mohammad Ghobadlou a été enregistrée par la Cour suprême. Il avait été condamné à mort par le tribunal révolutionnaire de Téhéran et la sentence avait été confirmée par la Cour suprême.


 

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