Selon Hal-Vash, un organe presse indépendant actif dans la province du Sistan et Baloutchistan, les forces du CGRI et de la police, avec le soutien d'hélicoptères militaires, ont encerclé le village de Sirjah dans les environs de la ville de Lashar et terrorisé les habitants.

La province du Sistan et Baloutchistan a jusqu'à présent subi le plus grand nombre de pertes pendant le soulèvement du peuple iranien. Le massacre du "vendredi sanglant" en septembre est l'un des plus grands crimes commis par le régime islamique au cours des quatre derniers mois.

Décisions de la "Cour" pour Arash Sadeghi

Hossein Sadeghi, le père d'Arash Sadeghi (militant politique), a annoncé que Arash est condamné à cinq ans et huit mois de prison, à deux ans d'interdiction de séjour à Téhéran et dans les provinces du nord et voisines (exil), à deux ans d'interdiction d'activité sur les réseaux sociaux et à la confiscation des objets trouvés à son domicile.

Au-delà de la Brutalité

Selon IranWire, sur la base des informations obtenues d'une source informée à l'intérieur de la prison centrale d'Urmia, une jeune femme kurde nommée Shahla Abdi, qui a brûlé une photo de Ruhollah Khomeini (ancien guide suprême du régime) lors des manifestations dans la ville d'Urmia en octobre, a été condamnée à mort et son exécution est imminente. Elle était enceinte au moment de son arrestation. 

Cette source informée raconte : "Quand j'ai vu cette femme, elle avait l'air très jeune mais faible et blessée, et j'ai découvert qu'elle était enceinte de 4 mois de son enfant."

De nombreuses femmes ont été emprisonnées et soumises à des tortures mentales et physiques pendant le soulèvement national. Certaines de ces femmes étaient enceintes, et des rapports d'avortements ont également été publiés.

Syndicats Protestations et Répressions

Ces derniers jours et semaines, des travailleurs de différents domaines ont organisé des rassemblements de protestation dans différentes régions du pays pour protester contre les conditions de vie et les problèmes financiers. Ces protestations sont toujours violemment réprimées par les forces de sécurité du régime, et de nombreux ouvriers sont emprisonnés ou menacés de licenciement.

Le jeudi 26 janvier, un groupe de concierges d'écoles de Téhéran a organisé un rassemblement de protestation devant le bâtiment du ministère de l'Éducation pour protester contre les conditions de vie et l'ignorance de leurs revendications.

Dans une déclaration, le syndicat des travailleurs de la compagnie de bus de Téhéran et de sa banlieue rapporte que Davoud Razavi, membre du conseil d'administration de ce syndicat, a subi une hémorragie de l'estomac à la prison centrale de Téhéran (prison de Fashafouyeh).