Feb 1, 2023
Un nouveau programme a été soumis au Parlement de la République islamique, selon lequel les "activités contre la sécurité nationale" devraient être suivies de "punitions officielles". Ce plan suggère que si une personne a plus de 400 followers sur les réseaux sociaux, elle ne devrait pas être en mesure d'exprimer librement ses opinions afin d'éviter de "jouer avec l'esprit des gens".
24 membres du Parlement ont signé la proposition. "Personne ne peut être puni pour ses opinions, mais les exprimer en toute liberté ne devrait pas être autorisé", ont-ils déclaré.
Les utilisateurs des réseaux sociaux appellent cette proposition "le plan de suffocation".
Pendant ce temps, Hassan Karami, commandant des unités spéciales des forces de l'ordre, déclare que si quelqu'un ne quitte pas les rues après avoir reçu un avertissement, il subira des conséquences. Il a déclaré : "Si quelqu'un peut prouver que le système est responsable de la mort de Mahsa Jina Amini, nous lui donnerons un prix".
Plus de Restrictions pour les Femmes
Le porte-parole de la Commission judiciaire du Parlement a annoncé une nouvelle résolution de cette commission, selon laquelle, en cas d'approbation finale, le départ de toutes les femmes iraniennes du pays sera soumis à la "permission de leur tuteur".
Auparavant, seules les femmes mariées ou les femmes de moins de 18 ans avaient besoin de l'autorisation de leur mari ou de leur père, et les femmes célibataires de plus de 18 ans ou les femmes divorcées n'avaient besoin d'aucune autorisation.
Déclaration depuis la Prison
Le dimanche 29 janvier, 7 femmes, toutes des prisonnières politiques, ont écrit une déclaration sur les exécutions et les tortures depuis la prison d'Evin à Téhéran. Dans cette déclaration, elles ont mentionné certaines des atrocités commises par la République islamique dans les prisons, notamment l'isolement cellulaire, les fausses déclarations, les simulacres d'exécution pour extorquer des aveux et les exécutions les militants écologistes, concernant les militants politiques et les prisonniers bahá'ís.
Cette déclaration est signée par Hasti Amiri, Bahareh Hedayat, Raha Asgarizadeh, Sepideh Qolian, Narges Mohammadi, Alieh Motallebzadeh et Noushin Jafari.
Les Répliques du Tremblement de Terre
Suite au tremblement de terre de Khoy, de nombreuses maisons sont détruites et la situation est difficile pour les citoyens. Les rapports montrent que les habitants de cette ville sont confrontés à un grave manque d'installations et de services pendant cette période. Les tentes, la nourriture et les services médicaux ne sont pas suffisants pour tout le monde et le gouvernement ne fait rien pour aider. Des étudiants de l'université de Tabriz se sont rassemblés devant le département des études de droit pour protester contre la défaillance du gouvernement dans l'opération de secours à Khoy.