Jan 10, 2023
Après les manifestations devant la prison de Rajaie Shahr et l'attention du monde entier sur les réseaux sociaux, l'exécution de Mohammad Qobadlou et Mohammad Boroughani n'a pas encore été appliquée.
Les gens continuent de se battre pour sauver ces précieuses vies. Les familles et les avocats affirment que les témoignages prouvent qu'ils sont tous les deux innocents. Ghobadlou souffre de troubles bipolaires et, selon les dossiers médicaux et les avis des professionnels, il devrait être libéré de la peine de mort. Il n'est pourtant pas nécessaire de préciser que l'exécution est contraire aux droits de l'Homme et que personne ne devrait en être accusé.
Boroughani a réussi à appeler sa famille. En revanche, il n'y a pas d'autres informations sur la situation de Ghobadlou.
Pendant ce temps, le système judiciaire de la République islamique a accusé trois autres personnes de "mener une guerre contre Dieu" et a annoncé leur condamnation à mort.
Saleh Mirhashemi Boltaghi
Majid Kazemi Sheikh-Shabani
Saeed Yaghoubi Kord-e-Sofla
L'Allemagne Appelle l'Iran
Après la nouvelle de l'exécution imminente de Ghobadlou et Boroughani, les Iraniens et leurs alliés se sont rassemblés devant l'ambassade d'Iran à Berlin à minuit pour protester contre ces condamnations à mort. Lundi matin, 9 janvier, Analena Baerbock, ministre allemande des affaires étrangères, a téléphoné à l'ambassadeur de la république islamique à propos de la situation en Iran.
Faire la Grève pour Vivre
Selon les ressources locales, quinze femmes, dont Armita Abbasi, ont cessé leur grève de la faim après 7 jours et ont pu revoir leurs familles pendant quelques minutes. Les familles disent qu'elles allaient relativement bien, mais que la grève de la faim les a considérablement affectées.
Elles ont été menacées d'être transférées dans une autre prison en cas de poursuite de leur grève.
Les sources locales rapportent que le footballeur iranien, Amir Nasr-Azadani, a été condamné à 26 ans de prison pour avoir participé à des manifestations nationales.
Leila Hossein Zadeh, une militante, après cinq mois, et Mohammad Ali Kamfirouzi, un avocat, lui, après quatre semaines, ont été libérés de prison sous caution.
Droits de l'Homme et Paix
La Fondation suédoise Olof Palme a annoncé l'attribution de son prix 2023 à trois activistes, dont Narges Mohammadi, originaire d’Iran, pour leurs combats pour la liberté des femmes.
"Narges Mohammadi est une journaliste et une militante des droits de l'Homme qui s'est battue pour les droits des femmes et la liberté d'expression en Iran. Son engagement lui a coûté des arrestations à plusieurs reprises et elle a purgé plusieurs peines de prison", a écrit la Fondation Olof Palme.
Narges Mohammadi est une défenseuse des droits de l’Homme, directrice adjointe et porte-parole du Centre des défenseurs des droits humains (DHRC) en Iran.