Alors que depuis le 17 septembre, près de 20 000 personnes ont été arrêtées, plus de 500 personnes, dont 71 enfants, ont perdu la vie, des centaines de manifestants ont subi des blessures irréparables telles que la perte de la vue d'un ou des deux yeux et de nombreuses femmes ont vu le côté le plus sombre de ce régime anti-femmes sous la torture, le harcèlement sexuel et le viol.

Nous, chez Revolution Times, indépendamment de nos opinions personnelles en tant que membre de la société iranienne, avons toujours essayé et essayons encore de vous apporter les nouvelles de cette révolution tout en gardant une position politique impartiale. Par conséquent, avant de passer au reste des nouvelles, nous pensons qu'il est nécessaire de nous rappeler les noms de ceux qui ont été condamnés à mort et dont leur vie est en danger :

01- Manouchehr Mehman-navaz

02- Kambiz Kharot

03- Shoaib Mirbaluchzahi (18)

04- Mehdi Bahman

05- Mehdi Mohammadi Fard (18)

06- Arshia Takdastan (18)

07- Mansour Dehmardeh

08- Ebrahim Narouei

09- Javad Rouhi

10- Majid Kazemi

11- Saeed Yaghoubi

12- Saleh Mirhashemi

La Fin de la Réforme ?

Samedi, Mirhossein Mousavi a publié une déclaration de soutien à la révolution "Woman, Life, Freedom" dans laquelle il évoque la nécessité de rédiger une nouvelle constitution.

Mirhossein Mousavi, l'ancien premier ministre de la République islamique qui, durant son mandat, a fait exécuter des milliers de prisonniers politiques, est toujours en résidence surveillée après les événements de l'élection présidentielle de 2009 et du Mouvement Vert.

Dans cette déclaration, Mousavi a dit : "La mise en œuvre de la Constitution sans compromis, en tant que slogan porteur d'espoir il y a treize ans, n'est plus efficace et un pas au-delà doit être franchi."

L'admission par Mirhossein Mousavi que le régime ne peut pas être réformé est importante car il est toujours considéré comme le leader des réformistes en Iran.

Enquêtes et Statistiques

Gamaan, le groupe chargé d'analyser et de mesurer les attitudes en Iran, a publié samedi les résultats de sa dernière enquête sur le soulèvement du peuple iranien. L'enquête a été menée entre le 21 et le 31 décembre 2022. Plus de 158 000 personnes en Iran et plus de 42 000 en dehors de l'Iran ont répondu à l'enquête.

En réponse à la question "République islamique, oui ou non ?" 81 % des personnes interrogées en Iran et 99 % des personnes interrogées hors d'Iran ont répondu "NON". 15% des personnes interrogées en Iran ont répondu "oui".

73 % des personnes interrogées en Iran pensent que les pays occidentaux doivent défendre les droits des manifestants en exerçant de sérieuses pressions sur le régime. En revanche, 19% des personnes interrogées à l'intérieur du pays pensent que les puissances occidentales ne devraient pas intervenir.