Jan 5, 2023
Alors que la lutte contre les droits de l'homme se poursuit et que le fait de retirer le hijab obligatoire a été l'un des principaux symboles du récent soulèvement en Iran, Khamenei, le guide de la République islamique, a nié l'acte des femmes de retirer leur hijab.
"Il n'y a personne qui retire son hijab dans les rues, et les gens ne cèdent pas aux ennemis", a déclaré Khamenei. Alors que des images montrent des femmes non seulement se montrant sans le hijab obligatoire mais aussi mettant le feu à leur hijab dans la rue. Il a également mentionné que personne n'a répondu à l'invitation de l'ennemi à retirer son hijab.
N'oublions pas que Mahsa Jina Amini a été tuée par la prétendue "police des mœurs", non pas parce qu'elle ne portait pas le voile, mais uniquement parce que son hijab était considéré comme "inapproprié" ou "incomplet".
Arshia Takdastan (18 ans) a été arrêté pendant les manifestations dans la rue. Il est maintenant accusé de Hiraba et de corruption sur terre. Le tribunal de la République islamique a confirmé la peine d'exécution d'Arshia.
Perturbations d’internet
Les rapports indiquent que les dégâts économiques causés par les perturbations d’Internet par le gouvernement en 2022 s'élèvent à 24 milliards de dollars dans le monde. La part de l'Iran dans ces dommages est de près de 800 millions de dollars.
Le régime islamique se sert de la coupure ou de la limitation de la connexion internet pour réprimer les manifestants. En novembre 2019, le régime islamique a assassiné plus de 1500 personnes et a bloqué l'accès à internet pour faire un barrage à l'information dans tout le pays. Au cours du récent soulèvement, à cause de la multiplication des protestations, l'accès à internet a été considérablement limité ou coupé dans plusieurs endroits, notamment dans les villes kurdes.
L'accès aux messageries, comme WhatsApp et aux réseaux sociaux tels qu'Instagram a également été bloqué. En novembre 2019, l'accès à Telegram, et pendant le Mouvement vert en 2009, les accès à Facebook et à Twitter ont été bloqués.
Ce ne sont que quelques exemples de la censure généralisée et des restrictions à la connexion internet en Iran.
Libération sous Caution
Taraneh Alidoosti, actrice, et Aida Amidi, poète, ont été libérées sous caution le mercredi 4 janvier. Toutes les deux ont été arrêtées pour avoir soutenu en public le soulèvement "Femme, Vie, Liberté". Elles attendent maintenant la décision du tribunal concernant les accusations portées contre elles.
L'arrestation de Taraneh a attiré l'attention du monde entier. Plus de 600 artistes du monde entier ont réagi à son arrestation. Elle a refusé de porter le hijab obligatoire devant la prison juste après sa libération.